Kagescan

Kagerou Daze Vol.III -the children reason-


Kagerou Days 2

Sommaire du volume 3

 

Dans le train se secouant, un vent un peu froid mais quand même agréable soufflait à travers la fenêtre partiellement ouverte.

Contemplant le paysage derrière la fenêtre, ce n’était plus juste un groupe de montagnes comme avant ; c’était maintenant bondé d’objets gris et durs, qui avaient apparemment beaucoup aidé au développement de la civilisation.

“Ouaiiiiiis… C’est chouette. Quand même.”

Je ne pouvais m’empêcher de hausser ma voix. Eh bien, on ne pouvait pas m’en vouloir, étant donné que je n’avais jamais vécu de vacances d’été aussi excitantes auparavant.

Le monde au-delà du village où je vivais était beaucoup plus grand et beaucoup plus charmant que je ne le pensais.

Des paysages qui ne pouvaient être vus qu’à la télé de l’autre côté de la fenêtre, comme s’ils avaient été délicatement déposés sur un buffet, ne faisaient que titiller ma curiosité.

Et la chose la plus capitale de toutes, l’existence qui faisait battre fort mon cœur est juste en face de moi.

“Beurk. Qu’est-ce qu’il a de si bien, ce paysage ? Y’a un truc qui va pas dans ta tête?”

“Eheheh. Tu trouves pas ça excitant, toi ? UWAHH! Il est TELLEMENT GRAND ce bâtiment ! Hé Hiyori t’as vu ça?!”

“Ah~ chiant, juste chiant. Y’avait un moment où j’avais trouvé tout ça impressionnant, moi aussi, mais j’en ai déjà marre de voir ces genres de trucs.”

En face de mon siège, Hiyori utilisait son habituelle attitude froide et distante, et regardait par la fenêtre tout comme moi.

Ahh, j’ai envie de prendre une photo de cette scène.

Avant de partir, je m’était agenouillé et j’avais imploré avant d’enfin avoir la permission de mon père pour emprunter son appareil photo ‘reflex’.

J’entendis la petite chose sous mon siège chuchotant vaguement “Hé, c’est mon tour, pas vrai?”

Peu importe le moment que c’est, tant qu’Hiyori est là, l’image est parfaite.

“J’ai vraiment très hâte qu’on soit arrivés. Oh, et j’ai TEEELLEMENT d’endroits où je voudrais aller. Bon ! Où est-ce que nous devrions aller, d’abord?”

“D’abord, hein….. c’est pas assez de juste faire du shopping dans les rues ? Vu que ce paysage est si passionnant pour toi, je pense que ça suffira.”

Sans se retourner pour me regarder, Hiyori continua à fixer le paysage qu’elle venait juste de qualifier de ‘chiant’.

“Ca, ça veut dire qu’on y va ensemble…?”

“Hein? Pourquoi je devrais venir avec toi ? Pendant que j’y serais, t’auras qu’à visiter dans ton coin”

“Ah, hum…….”

Comme d’hab’, je ne pouvais pas susciter l’intérêt d’Hiyori, et c’est tout simplement ainsi que notre dialogue s’est fini.

Après la nuit où j’ai parlé avec Hiyori, j’avais complètement mal compris quelle était notre relation et je pensais qu’on était proches. La situation s’est éclairée le lendemain dans le couloir de l’école, quand je l’ai saluée “Salut ! Il fait beau aujourd’hui, hein!” et ai reçu un énorme rejet de sa part, et en conséquent, je suis devenu la risée de la foule.

En effet, Hiyori ne m’avait pas du tout calculé ou respecté, rien du tout, mais c’était seulement parce qu’“on dirait que je pouvais facilement servir les autres”que je fus, au final, invité à faire une petite escapade avec elle pendant les vacances d’été.

Et évidemment, je n’avais pas eu de conversation avec elle, avant que l’on parte. Pendant les jours d’avant le petit voyage, la seule façon de communiquer avec Hiyori était les coup de fils irréguliers qu’elle me donnait. C’était la dure réalité.

Bien naturellement, afin d’essayer d’éviter que les appels d’Hiyori ne soient ratés, j’étais constamment assis dans le couloir de ma maison, et j’attendais.

Il pouvait y avoir une semaine entière où elle ne m’appellerait pas, mais il y avait aussi des fois où elle pouvait m’appeler deux fois en une journée.

Même si tous les coups de fils étaient transactionnels, ces dialogues me marquèrent profondément l’esprit, et je pouvais me rappeler d’eux en entier si je fermais les yeux.

Le combat silencieux pour être ici fut difficile, et si je devais le décrire avec précision, ça serait une très longue histoire. Et puis, si je disais que ma mère s’était inquiétée pour moi au début, mais qu’elle m’avait au final fait du thé et qu’elle m’avait dit les mots de lutte “ça a été dur pour toi”, est-ce que quelqu’un pourrait vraiment comprendre ce qu’il s’était passé, en fait?

En tout cas, afin de faire accepter ce souhait à des parents comme ça, j’ai gaspillé beaucoup d’énergie.

La première nuit où je dis à mon père “J’ai envie d’aller en ville pendant ces vacances d’été”, j’ai fini enfermé hors de la maison, tremblant au milieu des hurlements des chiens sauvages, tout en sentant profondément le goût de la flippe. Donc, j’ai pensé que “Non, il faut que je trouve une bonne excuse ”, et j’ai trouvé avec une idée, extrêmement intelligente, d’ “assister aux cours de soutien d’été”, et je retentai ma chance auprès de mes parents.

Cependant, la réponse de mes parents fut la suivante “Si tu veux étudier, alors fais-le à la maison” et je fus, encore une fois, jeté dans la nature sauvage, où j’ai accepté très gentiment le sévère procès des ratons-laveurs.

Plus tard, j’ai réfléchi, et j’ai cherché beaucoup d’infos, et j’ai trouvé la raison ultime-poussée-au-max : “Dans tout le Japon, la seule et unique école où je peux apprendre à propos de la tradition indienne, que je ne connais pas du tout, est en ville, et les livres sur le sujet ne sont vendus que là-bas, aussi, donc je dois absolument y aller. ”.

Ma dernière négoce avec mes parents dura jusqu’à trois heures du matin, et afin de convaincre mon têtu de père, je devais dire des trucs du genre “JE NE PEUX VOIR QUE L’INDE DORENAVANT” et “SI VOUS VOULEZ M’ARRTER ALORS IL VOUS FAUDRA D’ABORD ELIMINER L’ENTIERE POPULATION D’INDE !” Après tous mes mots ridicules-et-poussés-au-max, mon père prononça une phrase “C’est ma faute de t’avoir élevé de la mauvaise manière”, et accepta ENFIN que j’aille en ville.

Donc, en ce moment, je suis “un garçon qui a un intérêt sortant de l’ordinaire dans l’enquête et l’étude des traditions indiennes, qu’il ne comprend pas du tout ”. Et avec un statut relationnel à deux tranchants avec mes parents, j’existe, ici et maintenant.

C’est moi la personne qui avait commencé toutes ces conneries de véritable baisse d’estime de soi, mais la personne qui me m’avait surpris, c’était Hiyori.

Il était beaucoup trop gênant de dire que j’avais fait tout ça pour elle, alors j’aurais laissé paraître une mentalité qui aurait pu ruiner l’image qu’avait Hiyori de moi, et avais annoncé “C’est juste que j’ai été énormément intéressé par l’enquête sur les traditions indiennes, de la part d’une socitété professionnelle il y a de ça un long moment, alors mes parents ont accepté que j’y aille”. Hiyori réagit avec un “Sympa. J’aime bien enquêter sur des trucs aussi.”, ce qui était, et de loin, la meilleure réponse qu’elle ne m’ait jamais donné.

Elle a vraiment un hobby aussi original que ça ? Cette citation avait changé ma vie et était à elle seule bien suffisante pour compenser tous mes sacrifices. Bien sûr, j’ai enregistré le moment où elle a dit “J’aime ”, et je le garderai à l’intérieur de la “ Hiyori qui parle” finie, qui surveillera ma chambre lorsque je ne serai pas là.

En me noyant dans mes souvenirs, je n’avais pas remarqué que le train s’approchait d’une énorme plateforme.

La plateforme était bondée, comme si un événement y avait été organisé.

“Ah, dépêche-toi, on doit descendre au prochain arrêt, Hibiya”

“Eh?! Ah, oui!”

Ai-je répondu, avant de me lever de mon siège.

Après avoir pris la valise massive d’Hiyori du porte-bagage qui se trouvait au-dessus des sièges , je mis mon sac à dos qui était bien sûr beaucoup plus petit comparé à la valise, et je me fis prêt.

“Allez! On va descendre d’une minute à l’autre !”

Et quand le train a soudainement ralenti, une force d’inertie fît son apparition dans mes jambes.

J’ai essayé de me tenir debout suffisamment fort pour que je ne tombe pas, mais lorsque le train s’arrêta, l’inertie s’est immédiatement dissipée, et je tombai sur mon dos.

“Uwahh…”

“Hein, mais qu’est-ce que tu fais, là ? Grouille, on doit y aller.”

Hiyori me regarda et poussa un soupir, pour ensuite se lever élégamment, et s’est ruée vers la porte.

“U-uwahh attends…. Attends-moi!”

Je tirai le bagage d’Hiyori avec hâte tandis que je mis à marcher moi aussi vers la porte.

Dès que la porte s’ouvrit, le monde que je vis fut des tas de foules s’entremêlant, en faisant une pression qui me donnait l’impression qu’elles allaient me piétiner à mort.

Hiyori, relaxée et détendue, se rua sur la plateforme, tandis que moi, je faisais de mon mieux pour la rattraper.

En traçant mon chemin parmi les grandes lignes jaunes sur le sol avec les roues de la valise, je montai enfin dans l’escalator. Ma respiration s’accéléra.

“Hé…….. Hiyori. Y’a un genre d’évènement d’organisé aujourd’hui……?”

“Hmm~? Nan, je crois pas. Si c’était le Festival d’Eté, ça serait un peu plus tard dans la journée. ”

Répondit Hiyori tout en jouant avec son téléphone, qu’elle avait en main.

“Eh, eh~ D’accord, je vois…”

Alors voilà la fameux ultime procès citadin.

J’avais une fois regardé la télé sur quelque chose qui s’appelait “La ruée de banlieue” et j’en avais rigolé avec sarcasme, en pensant que “c’était vraiment exagéré”, mais vu la situation actuelle, c’était assez réaliste.

“Me dites pas que ça va être la même chose dans le prochain train.” La pensée me donna la chair de poule.

Peut-être parce que je me m’y étais toujours pas fait, que, quand l’escalier mécanique s’approcha du plus bas niveau, mon cœur fut rempli d’une tension inhabituelle.

“Descendre…. Descendre…”

J’étais prêt à descendre de l’escalier roulant, mais je n’arrivais pas à trouver le bon moment pour le faire, alors mes pas finirent par être bizarres et maladroits.

“Qu’est-ce que c’est drôle”

Hiyori, qui était descendue avant moi, se moqua de moi, mais j’étais si embarrassé que je ne pouvais même pas lever la tête.

La prochaine fois, je devrais m’entraîner avant de partir avec Hiyori.

Nous nous sommes dirigés vers le portique, où s’était réunie une encore plus grande foule que celle de la plateforme. Je pensais que si on se mélangeait à la foule, notre petit voyage deviendrait une aventure.

Hiyori se pressa et partit devant sans m’attendre, comme à son habitude, et vu que j’avais mon propre ticket, je pensai que monter dans le prochain train ne serait pas un problème, tant que j’imitais la personne devant moi.

C’était la première fois que je voyais un portique qui avait fait des guides en chair et en os de l’histoire ancienne.

Est-ce que ça va vraiment vérifier le ticket comme il se doit ? J’ai eu l’impression qu’il y avait peut-être une ou deux personnes qui pouvaient espionner de l’intérieur.

Lorsque ce fit bientôt mon tour, j’ai observé attentivement les actions de la main de la personne devant moi, juste pour être sûr que je ne fasse aucune erreur..

La personne a sorti quelque chose et l’a mise sur la machine, qui a bipé, avant de partir, calmement.

Je vois, c'est donc comme ça que ça marche. La station de train d’chez moi avait pour proprio un bon vieux oncle d’chez moi qui coupait les tickets un par un, alors oui, nous étions bien en ville. Même si je n’arrivais toujours pas à bien comprendre, je savais que c’était de haute technologie.

C’était mon tour, et après avoir vérifié que la machine n’était pas bloquée, je plaçai le ticket sur cette dernière comme l’avait fait la personne de tout à l’heure, et je suis allé de l’avant.

Mais, en plus du son électronique “BIIPP—” qui perçait les oreilles, comme s’il allait m’attraper et me tuer, les portes sont soudainement apparues.

“U-UWAHHHHHHH!!!!!!”

Dans cette situation vraiment inattendue, je ne m’étais pas retenu de crier. Comme si j’étais en danger, je me suis retourné pour chercher de l’aide, mais les adultes me regardaient, bouche-bée, et en faisant des visages confus et interrogatifs

“Q-Qu-Que….. HIYORI! V-VIENS M’AIDER!”

Alors qu’un membre du personnel fonçait vers moi, Hiyori qui s’était déjà bien éloignée, était stupéfaite tandis qu’elle me regardait, mais quand j’ai appelé son nom, elle rougit et a baissé les yeux.

“Haha, tout va bien, petit? Il faut mettre le ticket ici.”

En suivant les instructions de l’employé, je fourrai le ticket dans la machine. La haute tension de la machine disparût comme un rêve, et les petits panneaux s’écartèrent avec succès.

“M-MERCI BEAUCOUP…..!”

Je me sentis rassuré d’être enfin libéré, mais il m’était insupportable que la foule me fixait, alors j’ai essayé de regarder ailleurs. La personne qui m’attendait était Hiyori, qui m’avait l’air particulièrement de mauvais poil.

“T’es juste venu ici pour m’humilier, en fait…?”

Le visage d’Hiyori brûlait de colère, et donnait l’impression d’être accompagné d’un effet sonore de tonnerre. Je me suis un peu lamenté :

“C-C’est parce que la personne d’avant, elle….. Ben……. AAHHH, PARDON! Je ferai plus attention la prochaine fois…”

Je m’excusai, complètement désespéré. Peut-être qu’être en colère la fatiguait trop que tout ce que m’avait dit Hiyori était “Souris un peu, ok ?” avant qu’elle ne s’enfuie une nouvelle fois.

Après tout ça, est-ce que je pourrais atteindre ma situation sain et sauf ?

Au moment où j’avais voulu la rattraper, Hiyori tourna la tête vers moi et sortit la langue, un mouvement qui, de mon point de vue, lui faisait dire “Attrape-moi, si tu peux.”

“Je vais t’attraper, tu vas voir……!”

Une fois de plus, je serrai la poignée de la valise, mes yeux rivés sur Hiyori, qui allait bientôt disparaître dans la foule, avant de faire un grand pas en avant.

Sous le soleil chaud brûlant, entourés des rayons brûlants que je n’avais jamais ressentis auparavant venant de partout, à l’instant où ma barre de vie atteignit presque le zéro, nous arrivâmes face à une petite maison faite de briques rouges.

“On y est …? On y est ENFIN…….?!”

“Bien sûr qu’on y est. T’es bête ou quoi?”

Après avoir passé à travers le portique, je fus serré dans la si inhabituelle et étroite foule dans le métro, et lorsque j’ai enfin regagné la surface, j’ai été choqué par les grandes files de voitures, et j’ai voulu traverser la route mais je ne comprenais pas vraiment où la lumière des feux voulait que j’aille, et c’était vraiment embarrassant.

Et ce soleil.

La chaleur si frappante et offensive que je n'arrivais pas à imaginer dans mon village baissait considérablement et à une vitesse affolante mes Points de Vie.

“Je……….. déteste cette ville en fait.”

“Je comprends. Mais vu que t'es là, faut que tu t'y fasses.” a dit Hiyori avec un visage impassible, portant un adorable parasol, sans la moindre goutte de sueur sur elle.

Alors voilà le fameux ultime procès citadin….. Cette phrase qui était déjà apparue dans mon esprit quatre ou cinq fois ce jour-là refît son apparition.

Mais quand même, étant donné que je suis si déterminé à vivre une vie citadine heureuse avec Hiyori, comment est-ce que je peux m'attendre à ce qu'Hiyori se retourne pour me regarder juste parce que je marmonne des choses décourageantes à propos de mes environs?

Si j'abandonne maintenant, j'ai bien peur que je ne revienne même pas vivant.

Oublie ces pensées négatives. A l'instant où cette grande porte s'ouvre, notre inoubliable vie commune débutera.

Si dans deux semaines je n'arrive toujours pas à attirer le regard d'Hiyori, alors je n'aurai plus de seconde chance.

Et c'est pas tout; ce qui reste de ma longue vie sera gâchée par l'exploration sans intérêt de la tradition indienne.

Et ça, je dois vraiment l'éviter.About this I really need to avoid.

Il faut que j'utilise tout ce qui m'est à portée de main pour capturer son coeur pendant le séjour, et dans l'avenir, elle sera ma femme, et nous vivrons le restant de nos vies de moines ensemble en Inde.

C'est tout ce que je veux.

“Uhm~ Excusez~ moi~”

Tandis que je me noyais dans mon imagination qui faisait pitié, Hiyori commença à appeller l'interphone sans tenir compte de quiconque.

“Non, t'as pas besoin d'appuyer aussi souvent……..”

“Eh? Mais personne n'est venu nous ouvrir la porte, là. On a pas le choix, si? Bon~jour!”

En sonnant à la porte d'entrée d'une façon aussi obstinée, sans s'arrêter, elle ressemblait exactement à un Yakuza(1) qui était venu réclamer une dette.

Si c'est un si petit et si mignon Yakuza, alors je voudrais carrément qu'elle vienne frapper à ma porte. Et ensuite, si possible, j'aimerais qu'elle me réclame moi.

“Dis-moi, Hiyori, il est sorti ou un truc du genre?”

“Impossible. Contrairement à toi, il n'oublierait pas la date et l'heure convenues.”

“Mais je dis pas ça………”

Hiyori avait ignoré ma supposition et avait continué à appeller furieusement. A ce moment-là, le bruit de la porte qui se faisait déverrouiller se fit entendre de l'autre côté.

“Ah. Je savais qu'il était là. En parlant de ça, ça fait un bail que j'ai vu mon beau-frère.”

“U-uwahh….. Je me sens nerveux toit d'un coup, là.”

Après tout, ça allait être ma première rencontre avec mon peut-être-futur-beau-frère.

Bien entendu, mon coeur se mit à battre fort. Je devais avoir l'air aussi génial que possible.

IJe me mis droit, et même la pointe de mes pieds étaient infusés de pouvoir alors que j'attendais que la porte s'ouvre pendant à peu près trente secondes.

Je pouvais encore entendre les bruits de la clé qui tournait dans la serrure de la porte, mais ça n'avait pas du tout l'air de s'ouvrir.

“……………….Mais qu'est-ce qu'il se passe”

Mon corps atteignait petit à petit sa limite, et en tant qu'effet secondaire, mon corps commença à frissonner.

Je ne sais pas si c'était à cause du pouvoir injecté dans mon visage ou non, mais avec ma vision périphérique, j'ai vu que quand Hiyori, qui se tenait debout à côté de moi, m'a regardé, elle avait l'air surprise, comme si elle voulait dire “uwahh…..”.

Patience, patience. Ne fais pas mauvaise impression devant beau-frérot. J'DOIS RESTER

SUPER MEGA RAVI DE LE RENCONTRER.

“Ka-cha” le son insouciant se fit entendre, et la porte d'ouvrit lentement.

“Ha. Je sais pas ce qu'il se passe, mais t'as enfin ouvert la porte. Sérieux, beau-frère, c'est quoi ton problème………..”

Derrière la porte qui était légèrement entrouverte, se tenait un adolescent aux cheveux bancs avec des gouttes de sueur sur son front, l'air heureux comme s'il avait réussi quelque chose.

Il avait l'air plus jeune que l'âge que j'avais entendu.

Je me souvins que la différence d'âge entre Hiyori et sa soeur était censée être assez grande. Si c'était vraiment le cas, et que le gars en face de moi était réellement son beau-frère, alors leur marriage avait dû être un marriage avec des âges vraiment très écartés.

“D-Désole. Je ne savais pas comment déverouiller…..”

Il ne avait pas comment dévérouiller? Mais c'est quoi ce binz? C'est quelque chose qu'une personne qui a vécu là depuis longtemps dirait?

Des questions commencèrent à apparaître dans ma tête une par une.

Non, nonnon, attends. Arrête de penser à ça.

Et si il était vraiment le beau-frère d'Hiyori?

Si j'ai un comportement malpoli avec lui ça pourrait bien affecter mon avenir.

“T-Ton beau-frère est vraiment jeune, Hiyori…..”

Je lui ai souri et je l'ai regardée, mais la Hiyori que je vis faisait un visage queje n'avais vu auparavant.

Ses yeux scintillaient comme des petits diamants et ses joues étaient rouges comme si elles avaient été colorées avec un pigment de prune.

"TELLEMENT COOL……”

Ce qu'avait dit Hiyori et le regard envieux qu'elle octroyait étaient bien évidemment dirigés au gars aux cheveux blancs.

“P-pooourquuuooOOOOIIII HIYORI?! HEIN? A DIRE QU'IL EST COOL?! M-MAIS C'EST PAS TON BEAU-FRÈRE?!!!”

Elle secoua sa tête à ma question sans détourner ses yeux portés sur lui.

“Nan. Première fois que je le vois. INCROYABLE………..”

PA-CHA, j'entendis une pièce en céramique tomber, se brisant en mille morceaux. Ça fait un bail, fans déjantés d'Asahina qui ont été enterrés par Hiyori en personne.Après une éternité, ils étaient venus une nouvelle fois du ciel, nus, et voulaient m'emmener. C'est quoi le putain de problème, maintenant?

C'était sans aucun doute la maison de la soeur d'Hiyori.

Alors pourquoi y'a t'il quelqu'un que Hiyori n'avait jamais rencontré auparavant dans cette demeure? Non. Ce mec a l'air vraiment louche.

En le formulant plus correctement, il l'EST.

En tout cas, si je ne l'élimine pas rapidement devant Hiyori……!

“J-J'ai dit, t'es qui!? C'est bien la maison du beau-frère d'Hiyori, non?! Pourquoi t'es là?!”

Alors qu'on lui posait la question d'une manière méchante, le gars a juste eu l'air perdu.

Un grand corps long ainsi que de beaux traits, plus je le regardais, plus il m'énervait.

“Hein? Hiyori est…….. Ah, Monsieur en a parlé une fois.”

Le gars avait l'air d'avoir compris, et a marché du hall jusqu'à Hiyori, sans avoirmis ses chaussures.

“Ravi de te rencontrer. Je m'appelle…..Hum, je crois que c'est Konoha.”

“Ehhhh….. Mon Dieu, que faire…..! Ah, ravie de te rencontrer! Moi c'est Asahina Hiyori, la belle soeur de …….. Attends, est-ce que tu es en train de dire que tu es l'élève de mon beau-frère?”

“Eh?Hmm euh…… on peut dire ça”

“Je le savais! Alors tu es resté dans la maison à regarder la porte pendant tout ce temps! On dirait bien que beau-frérot est vraiment occupé………”

“Ouais, vu que vous êtes là, entrez”

Non, attends. Pourquoi l'atmosphère est devenue si joyeuse tout d'un coup? Après avoir parlé au gars s'appellant Konoha, exactement comme si elle avait rencontré sonprince charmant, le visage D'Hiyori a recommencé à rayonner.

Et j'ai peur qu'à ses yeux, je n'existe même plus.

Mon coeur boullit de colère et son bruit fit de l'echo dans ma tête.

“T'sais, Hiyori, tu le trouves pas louche toi~……. J'ai l'impression que tout ce qu'il dit est faux…..”

“Huh??!! Qu'est-ce que tu dis ??!! Il y a aucune raison qu'un beau gosse nous mente si?! T'es bête ou quoi?!!”

"Hiiiii…!”

Chaque mot d'Hiyori perçait mon coeur. Je fus complètement abattu par son ultime théorie capricieuse.

Cette attaque sous pression ont rendu toutes mes anciennes défenses théoriques inutiles; rien ne pouvait m'empêcher d'être tout simplement réduit en un seul petit morceau .

“Hé, Konoha, ignore ce garçon-là, allez, rentrons, d'accord ?”

“Eh? Non, on m'a dit d'aussi accueillir ce garçon.”

Tout en disant ça, il s'est dirigé cette fois vers moi

“Um, Moi c'est Konoha. Euh, salutations?”

“………. Je m'appelle Amamiya Hibiya. Ravi de te rencontrer……!!”

Je fis de mon mieux pour dompter la flamme si folle de rage de jalousie qui brûlait dans mon torse et j'utilisai toute mon énergie afin de dire ces deux phrases basiques.

“Wow~ c'est super, Hibiya. Il t'a salué si amicalement! Bon, on rentre? Hein, Konoha?”

“Ah, ouais”

Sans aucune prétention, je lançai un regard furieux à Konoha dont le dos se faisait pousser par Hiyori, et entrai dans la maison.

Qu'est-ce qu'il a, ce mec?

En appellant le beau-frère d'Hiyori “Monsieur”, et aussi le fait qu'on lui ait dit de nous accueillir dans la maison, alors j'imagine qu'il était son élève ou un trucdu genre, après tout.

Non, il l'est, même.

La priorité, là, c'est de se débarasser de ce gars illico-presto, et de trouver un moyen pour qu'Hiyori me regarde moi.

Je fis un doigt d'honneur aux fans déjantés d'Asahina qui me taquinaient dans le ciel, puis allai dans la maison et claquai la porte en utilisant mon autre main.

Note : (1) Un Yakuza est quelqu'un qui est membre d'une organisation criminelle japonaise, comme une mafia.

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