Kagescan

Kagerou Daze Vol.III -the children reason-


Children Record I (1)

Sommaire du volume 3

 

La civière qui faisait beaucoup de bruit est passée en un éclair devant mes yeux.

J’avais été assez supris d’être aussi proche, mais la situation à ce moment-là était tellement grave que rien d’autre n’importait, alors je n’ai fait que jeter un coup d’œil au brancard.

Mais la chose que la civière portait avait peut-être été la chose la plus lourde, mais aussi la plus faible que je n’ai jamais vue.

C’était la raison pour laquelle tout ça était si embêtant pour l’hôpital. Il devait faire face à “cette chose”.

La torture d’essayer de comprendre l’horreur de la mort dans sa vie quotidienne engourdie. Voilà quel genre de chose c’était.

Combien de temps s’était-il écoulé depuis ce moment?

Peut-être que c’était parce que la course avait été trop soudaine que mes jambes “à peine plus fortes que des bardanes ”avaient commencer à frissonner et trembler. Je n’avais pas pensé qu’elles auraient été si utiles que ça, même pour seulement un temps limité.

Eh bien, c’est un fait. La seule fois où j’utilise mes jambes d’habitude, c’est pour aller aux toilettes ou à la salle de bains. Et puis d’un coup utiliser ces jambes qui étaient les miennes, pour aller au centre commercial et au parc d’attractions, et, enfin, courir de toutes mes forces. Je parie que n’importe qui ressentirait la même chose que moi après un tel vécu.

Mais à quoi elle pensait, cette peste, enfin ? Attendez, non ; je ne comprendrai jamais ce à quoi elle pense. Mais plus important encore, je ne veux même pas être au courant de ses pensées espiègles et maléfiques.

Cependant, cette emmerdeuse m’avait rendu incapable de ne pas m’inquiéter pour elle aujourd’hui. Lorsque nous rentrions du parc d’attraction, elle a dit “Tu peux rattraper ce gars?!” et m’avait fait courir après une ambulance, et quand nous sommes arrivés à l’hôpital, elle avait même dit “Tu peux me laisser seul avec lui un petit moment?” avant que mon téléphone aille dans les mains d’un parfait étranger, pour que je sois ensuite emmené à un endroit totalement inconnu, et puis sérieux, quoi. C’était juste ridicule.

Et après, il y eût cette situation: moi, debout face à une salle d’examen, dans laquelle le gosse inconnu avait été emmené, tout en me posant un tas de questions, dans l’incapacité d’aller autre part, mais en attendant tout simplement le gardien du gamin qui avait ramené Ene.

Je me suis assis en douceur, comme si tout allait bien, mais plus j’y réfléchissais, plus je pensais que mon existence n’avait pas la meilleure des synchronisations. Je ne le connaissais même pas, ce gosse, je n’avais rien à voir avec lui, et pourtant j’étais simplement assis là, en attente.

Si les parents de ce gamin étaient ici-même, je suis certain qu’ils me demanderaient “Qu’est-ce qui vous arrive?”et après, je répondrais avec un sourire triste,‘“Non non rien du tout …….”

C’était vraiment pas le moment, vu ces derniers temps. J’étais déjà habitué aux actions bizarres d’Ene, qui me faisaient tourner la tête, mais ces derniers jours, elle avait vraaaiment exagéré.Je voulais rentrer chez moi dès le retour de cette chipie, et retourner à mon quotiden, mais est-ce que le Mekakushi Dan me le permettra ?

Juste penser à tous ces trucs emmerdants qui s’accumulent suffisait à me faire mal à la tête.

“C’est totalement absurde ………”

“Haaa.” Ai-je soupiré.

“Un truc vraiment absurde se passe autour de moi…. Sérieux…..”

Tout d’un coup, quelqu’un à côté de moi, comme s’il me rejoignait, soupira “haa” et avait murmuré, et ça m’avait tellement surpris que j’en ai bondi de ma chaise.

“Woahhwahhh!!! Mais, depuis quand t’es là, toi!?”

Alors que j’avais tourné la tête, ici assis, l’adolescent aux cheveux blancs à qui j’avais passé Ene a levé sa tête et a fait une expression d’ignorance.

“Pardon…. Je ……”

L’ado avait l’air de penser que j’étais en colère contre lui, et s’était excusé avec une lente intonation.

Toutefois, son visage ne changea pas, à part le fait qu’il avait l’air encore plus bête et moins inquiet qu’avant. Moi, par contre, en pensant “Qu’est-ce qu’elle essaie de dire, cette chieuse ” et en ne répondant immédiatement, j’avais causé plusieurs intervalles de silence dans notre conversation.

“Eh? Ahh, non, t’inquiète…. C’est pas toi, tout est de la faute de cette peste, là.”

Le mec a regardé l’écran de mon téléphone qu’il tenait depuis un bon moment, et cette fille aux cheveux bleus que je connaissais bien qui flottait dans l’écran, boudait et faisait la moue.

“Ouais. Vous avez un truc en tête, Maître?”

Elle était encore en train de faire la tête, tout en flottant dans l’écran, et ne m’avait absolument pas regardé.

“Ah non, je me demandais juste quand est-ce que tu voulais revenir. Mais d’ailleurs, c’est qui ce mec, au juste? Ce serait pas quelqu’un que tu connais?”

Je me faisais entraîner dans cette situation alors que je n’en savais rien du tout. Alors j’ai pensé que trouver la cause de tout ça ne serait pas la mauvaise chose à faire.

C’était la raison pour laquelle j’avais posé ma question, mais je n’étais pas très sûr de pourquoi elle avait fait vibrer le téléphone tout en me foudroyant du regard lorsque je lui ai demandé ça.

Le regard furieux qu’elle m’avait lancé était quelque chose que je n’avais jamais vue chez la personne malicieuse qu’elle était d’habitude, mais pour une raison que j’ignore, c’était un spectacle ahurissant que je savais avoir déjà vu avant, quelque part.

Alors que j’étais un peu timide à ce moment-là, Ene m’avait refait la gueule et avait marmonné.

“C’était une erreur. Je le connais pas. Je me suis déjà excusée de vous avoir fait courir autant. Rentrons chez nous.”

La façon qu’avait eu Ene de dire ça furieusement montra la vérité. Le visage du mec aux cheveux blancs s’était assombri, et on aurait dit qu’il pensait, une nouvelle fois, que c’était de sa faute.

“Je, dis-donc, toi, là…….. On y peut rien, si tu dis que tu as confondu quelqu’un avec quelqu’un d’autre, mais t’as vraiment arrêté quelqu’un dont le parent était aux urgences, alors est-ce que c’était réellement un malentendu?”

“C’est parce que …..Ben… aaaAAAHHH~~VOUS M’ENERVEZ!!! Je vous ai pas déjà dit que c’était une erreur ?! Pas étonnant que Maître soit pas très populaire!!”

Ene a crié, en faisant peur au garçon aux cheveux blancs, qui avait seulement un peu bougé ses épaules, mais dont le visage n’avait pas changé d’un poil.

Il était choqué ou…? Son comportement qui ne permettait à personne de deviner ses pensées l’avait rendu aussi creux et vide qu’un robot.

“Ah, ça…. Je suis désolé. Je crois que cette enfant est en colère à cause de moi. Je crois.”

Le gars aux cheveux blancs regarda l’appareil avec son visage inexpressif, avant de prendre la parole d’un ton presque désolé.

“Elle pleurait en disant des trucs comme ‘Tu me manques’ et ‘Je te croyais mort’, mais je n’ai rien compris……. Je pense qu’elle a mal compris quelque chose.”

Vingt secondes avaient l’air de s’être écoulées depuis le moment où il a commencé à parler jusqu’au moment où il s’est arrêté. Je ne savais pas si c’était parce que je m’étais habitué au blabla délirant d’Ene ou si c’était parce que son discours avait été si lent que j’avais eu l’impression que le temps s’était ralenti.

Je vois. Je pense que c’est parce que ce gars-là ressemble à un ami d’Ene.

Il est vrai qu’il dégageait une atmosphère curieusement instable. S’il avait été l’ami d’Ene, au moins, j’aurais pu accepter cette exentricité.

Sauf que j’étais plus inquiet pour mon téléphone qui n’arrêtait pas de vibrer depuis que le gars avait arrêté de parler.

Alors que j’avais timidement jeté un coup d’œil à l’écran, y était allongée Ene qui n’était pas dans sa forme de couleur bleu pur habituelle. A la place, ses oreilles étaient devenues rouge sang et elle vibrait sans cesse

“Tu, Tu, pourquoi-”

“UWAHHHHHH!!! UWAHHHH!! VOUS ÊTES CHIANT!!! Y’A RIEN, LA FERME!!!!!!”

La scène s’est figée un instant. Je pouvais vaguement voir que le mec avait encore remué ses épaules, mais son expression demeurait inchangée.

Même moi qui était habitué au bavardage de cette peste, j’étais pétrifié, car c’était la première fois qu’Ene exprimait autant ses émotions.

Ene était allongée sur l’écran, la tête entre les coudes, tout en battant des jambes, mais soudainement, elle se leva comme si elle venait de réaliser quelque chose et me sourit, avec une sueur froide.

“…….S’il vous plaît, Maître?”

Je ne savais pas si elle essayait de cacher ses actions incontrôlées ou d’agir simplement comme d’habitude, mais le silence de mort qui flottait dans l’air s’est peu à peu dissipé.

Manifestement de mauvais poil, le visage d’Ene devint rouge une fois de plus.

“Des problèmes techniques …?”

Je frappai légèrement de mon poing l’écran, et le téléphone vibra, comme s’il essayait de montrer à quel point il n’aimait pas ça.

“Vous me prenez pour quoi là??? C’est pas ce que vous croyez!!!!”

Ene hurla bruyamment de stupeur.

Elle m’avait l’air en assez bonne santé. C’est pas comme s’il y avait un virus, j’imagine que ça doit être un rhume….. Non mais attends ; cette enquiquineuse ne peut pas du tout attraper de rhume.

Même si elle avait toujours été qu’une chipie bizarre, sa bizarrerie avait l’air de s’être empirée ce jour-là.

“C-C’est pas grave d’avoir un petit moment où on est en confusion totale, desfois, si !!? C’est parce qu’il ressemblait à un ancien ami à moi, du coup …. Hm, était-ce parce que j’ai dit quelque chose de louche, ou parce que je me suis rappelée de beaucoup de trucs du passé ….? Est-ce que c’est parce que j’ai imprudemment attendu quelque chose ……?”

“Non, j’ignore totalement de quoi tu parles. Pour faire court ? Il ressemblait à un petit copain à toi, donc t’es devenue toute émoustilée?”

Quand j’ai fini, Ene, qui jusque-là avait dit des trucs chelous d’une manière malaisante, a d’un coup fermé sa bouche, fermement, ayant l’air sans voix, stupéfaite, et me regarda d’un air confus.

“Ah~ Je crois savoir vraiment pourquoi Maître n’est pas populaire maintenant. Peut-être allez-vous restez seul pour l’éternité. Je pense pas que ce soit si mal que ça. (Voix monotone)”

“Ehhh?!! J’ai vraiment dit un truc pas bien?!! Et d’ailleurs, pourquoi je suis pas populaire, exactement!? DIS-MOI!!”

“Ah, ne me parlez plus pendant un moment, je vous prie, pitoyable créature.”

“OH NON, JE VIENS TOUT JUSTE DE T’ENTENDRE DIRE ‘PITOYABLE’ PAS VRAI !!! Même si tu le dis d’une manière décontractée, je peux toujours l’entendre, tu sais !!”

“Mais qu’est-ce que cous êtes bruyant!! Bon, en gros, même moi, j’ai des trucs que je ne peux pas vous dire, Maître……..”

Alors même qu’elle faisait la moue et allait dire quelque chose, un puissant son sortit de la salle d’examination, dans laquelle était le garçon qui avait été étreint si fortement par le gars aux cheveux blancs.

Peu après, un bruit d’objets métalliques se fracassant sur le sol se fit aussi entendre.

“………?! Maître! C’est pas bon, ça!”

”Je le sais…!”

En traversant le couloir, j’ouvris hâtivement la porte de la salle d’examen, en voyant le garçon qui avait été emmené là être allongé sur le sol.

Des cheveux blonds ébouriffés et une veste blanche, vu de dos, il avait l’air d’avoir à peu près onze ans. Des thermomètres et des instruments de médecine étaient éparpillés partout sur le sol, et au centre se trouvait le garçon qui, en vain, essayait de se mettre debout en se tenant sur ses genoux.

“Hé-oh, tu fais quoi là!! Je sais pas ce qu’il se passe, mais tu dois d’abord t’allonger ……!”

Je m’accroupis près du garçon pour lui tendre la main, mais il la repoussa, comme s’il en avait peur.

La première fois que je vis son visage de face, il était trempé de larmes. Dans ces yeux larmoyants semblait y avoir de la haine pour quelque chose de cruel dont il a souffert, ce qui faisait ressortir un sentiment lourd et sombre.

“Vous êtes qui ……. N’essayez…. Pas de m’arrêter….!”

Le garçon s’est levé, son cors encore bancal, mais a quand même réussi à stabiliser son rythme de marche, et s’est dirigé vers la sortie, tout seul.

“Hiyori….. Je dois rejoindre Hiyori……”

Le garçon avait marmonné comme s’il rêvait, et est sorti de la salle, sans rien écouter de ce qu’on lui disait.

Je l’ai rattrapé rapidement. Juste après être sorti de la chambre d’examen, le jeune garçon s’est mis face à face avec le gars aux cheveux blancs.

“Tout ça, c’est de ta faute ……. Rien de tout ça ne serait arrivé si tu n’existais pas ……”

Dit le garçon, en lançant un regard furieux et haineux au mec, des larmes tombaient de ses yeux une fois de plus.

Le mec aux cheveux blancs a laissé couler, et semblait assez confus, mais est resté debout à rien dire.

“C’est ça….. Je dois y aller….. Dois y aller………”

Au moment-même où il prononça ces mots, le jeune garçon a vite changé la direction de son corps, et s’est enfui avec une vitesse aberrante. Peu de temps après, le garçon qui courait alors dans le couloir terne de l’hôpital disparût dans le noir.

“Ma-Maître, qu’est-ce que vous faîtes??!! Si vous ne courez pas après ce gamin il sera en danger !!”

“Oh oh oh. Je sais. Ah, mes jambes n’en peuvent plus…..”

En effet, c’est à ce moment si crucial, que mes jambes “à peine plus résistantes que du céleri” ont commencé à misérablement trembler.

“DAAAAHHHH!!! MAIS FRANCHEMENT! MAITRE, VOUS ÊTES UN FAON OU QUOI??!! Pourquoi êtes-vous si inutile à un moment aussi important que ça …….!”

“L-La ferme!! En vrai, tout ça, c’est de ta faute!! NE SOUS-ESTIMES PAS MON CORPS MINCE!!”

Tandis que nous étions en train de nous disputer inutilement, le garçon était déjà très loin.

J’avais bien peur qu’au vu de sa vitesse, le garçon pouvait sortir de l’enceinte de l’hôpital en seulement quelques minutes. Et après ça, il serait dehors. On ne saurait alors pas du tout où il pourrait être.

“Appelle l’infirmière…. Mais j’imagine qu’il est déjà trop tard pour ça …….. Non mais, tu peux pas faire au moins un truc!? Même si on dirait que tu caches quelque chose, quand même, c’est ton parent, non??!! Si ça continue comme ça on va le perdre de vue!!”

Analysant ma question, le gars aux cheveux blancs hocha la tête avec une expression confuse et prit la parole, avec une intonation légèrement plus rapide, mais toujours lente et stable.

“Hibiya est plutôt fâché contre moi…….

“Je dois faire quelque chose…… T-Tu peux venir avec moi?”

Le cours des évènements avait l’air assez compliqué, mais je supposai que Hibiya était le nom du garçon qui venait de s’enfuir. On dirait que ce gars avait son propre sens du danger. Quand il a dit “venir avec moi” son expression calme vait l’air légèrement différente, ses yeux contenant une légère trace d’enthousiasme.

"Oh oh, non non ça me dérange pas de venir avec toi, c’est juste que mes jambes sont pas très commodes, là …..”

“Qu’est-ce qui vous prend à dire sans cesse que vos jambes ne sont pas commodes, Maître ? Vous n’êtes juste qu’un flemmard fini qui manque d’exercice, hein.”

“Peu importe ce que tu dis, là, tout de suite, je peux vraiment pas courir…… Uhm, eh?”

Comme s’il avait voulu dissimuler ma phrase, le gars aux cheveux blancs était apparu juste en face de moi, et j’avais senti alors une sensation de flottement sous pression que je n’avais pas ressentie depuis des années.

“WoahwOOAAAHHH?!!”

Comme s’il jouait à faire voler un bébé, le gars m’avait pris sans le moindre effort et m’avait porté sur son épaule.

“Désolé, ça va peut-être faire un peu mal…..”

Après avoir dit ça à voix-basse, avec un bang supersonique et un impact, ma vue qui donnait sur le couloir a commencé à reculer d’une vitesse extrêmement élevée.

Le gars s’était à moitié accroupi et a alors bondi de plusieurs mètres, répétitivement, dans cette même position, et ça m’a pris 1,5 putain de seconde pour réaliser ce qu’il se passait.

“GYAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!”

Je ne pouvais faire aucun bruit l’espace d’un instant, mais après avoir mieux observé la situation une deuxième fois, j’ai hurlé pathétiquement du fond de mes poumons.

“R-r-r-r-repose-moi….. UPPU!!”

J’essayais de toutes mes forces de dire quelque chose, mais je fus interrompu par l’énorme impact de l’atterrissage, résultant en un jaillissement d’air de ma bouche, qui remplaça mes mots.

“D-Désolé, sois patient un moment je te prie.”

Juste après, je ne regardais plus le mouvement effréné du couloir, mais maintenant le sol qui se trouvait loin de moi. En réalisant quel gigantesque saut c’était, j’ai failli m’évanouir.

J’essayais de m’accrocher à mes intentions, et je regardai alors mon téléphone, que je tenais fermement dans ma main. Ene était en train d’utiliser un genre de coussin pour couvrir sa tête, en fermant les yeux, comme pour se protéger du prochain impact.

“C’EST TROP BIZAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!”

Pendant que je criais, le vent se fit couper alors que nous sautions dans un endroit frais. Le toit de l’hôpital se tenait là, sous mes yeux. La lucarne entrouverte d’où nous avions sauté était déjà devenue petite.

Je me demande si ça fait comme ça quand on fait un saut en parachute. Non, pour être plus précis, ça faisait presque la même chose que sur la montagne russe sur laquelle j’avais été plus tôt dans la journée, la plus sombre de mes craintes actuelles.

Donc, j’avais peur qu’une fois avoir atterri sur le sol, je finirais comme après grand huit.

“Trouvé….!”

Avait murmuré le gars. Il m’enleva alors de son épaule – peut-être pour adoucir mon atterrissage – et commença à me porter sous son bras.

Ensuite, la sensation d’apesanteur m’a frappé une nouvelle fois, mais cette fois, le sol s’approchait de moi à une vitesse folle.

Mon cerveau commença à réciter “Quoiqu’il arrive, tomber de cette hauteur va me tuer. MERCI.” Et a imploré Dieu, et après, j’ai fait comme avait fait Ene, fermer les yeux.

“POUM!!” le son lourd fut accompagné par une sensation forte de gravité regagnée. L’impact en lui-même était plus faible que je ne le pensais. Mais tout de même, c’était un impact bien suffisant pour mon estomac, qui avait été stimulé par le grand vol, le faisant se tordre, se retordre, et se reretordre. Une fois que le choc de l’atterrissage m’a libéré, le gars demanda, avec inquiétude:

“Est-ce que ça va?”

“HaaaAAAh!!!”

Au lieu de répondre à la préoccupation exprimée, moi, qui était encore dans ses bras, je poussai un gros soupir de soulagement.

“U…. uuuooo……”

Eeeett comme d’hab, j’ai vomi. Désespoir.

Children Record I novel illustration

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